samedi 29 juillet 2017

letter pour ma fille
o hard or softly
But you know my daughter home, there are things not said.

I brought you my best, and I always pay attention
To perpetuate the rules, respect the tradition
As my parents have done (believe me without a fight)
As all these men I meet at the mosque.

I brought you my best as all ours
But it was for your own good? Or do as others?
All these doubts that appear and that awful question:
It was I who brought you up, but you're only "happy"?

I know I'm harsh, and many items are prohibited:
You come home right after school and never goes Saturday
But the longer it goes, the less I manage to erase this thought:
"You what dreams in your room when your friends are dancing? "

Everyone is proud of you, you were always a good student
But do we see quite often a real smile on your lips?
All that I ask myself, but never in front of you
You know my daughter home, there are things we do not say ...

And if we decided that all right-thinking people are silent?
If for a time these conventions that weigh us we forgot?
If for once you had the right to do what you want,
If for once you were dancing by dropping your hair ...

I want you to scream, and you sing in front of the world!
I want to let qu'tu flourish all these pleasures that you inundate
I want you to sort, I want you to ries, I want you to talk love
I want you to hast the right to 20 years
At least for a few days ...

It took courage to deliver to you my feelings,
But if I written this letter is to let you know simply
That I love you like crazy, even if you do not see
You know my daughter home, there are things not said.

Lettre à ma fille

Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu'à ce soir
Tu m'as dit au revoir d'un regard, avant de quitter la maison
Le bus t'emmène à la fac, où tu te construis un horizon.

Je suis resté immobile, j'ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C'est vrai, je ne te l'ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas.

Je t'ai élevée de mon mieux, et j'ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l'ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.

Je t'ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C'est moi qui t'ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?

Je sais que je suis sévère, et nombreux sont les interdits :
Tu rentres tout de suite après l'école et ne sort jamais le samedi
Mais plus ça va et moins j'arrive à effacer cette pensée :
« Tu songes à quoi dans ta chambre, quand tes amis vont danser ? »

Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas…

Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…

J'veux qu'tu cries, et que tu chantes à la face du monde !
Je veux qu'tu laisses s'épanouir tous ces plaisirs qui t'inondent
J'veux qu'tu sortes, j'veux que tu ries, j'veux qu'tu parles l'amour
J'veux qu'tu aies le droit d'avoir 20 ans,
Au moins pour quelques jours…

Il m'a fallu du courage pour te livrer mes sentiments,
Mais si j'écrits cette lettre, c'est pour que tu saches, simplement,
Que je t'aime comme un fou, même si tu ne le vois pas,
Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu'on ne dit pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Sélection du message

Je ne sais pas pourquoi on trouve pas à nos jours ce genre de fontaine   et cette merveilleuse   Harmonie   architectural...